dimanche 17 août 2014

17- Retour au Népal

Nous quittons le Tibet pour le Népal ce matin.  Après avoir mis nos bagages dans les Jeeps, nous nous rendons déjeuner dans un petit restaurant tibétain fort sympathique en compagnie de Tashi, Popo, Peto et Lhakpa. Il y a de la gaieté dans l'air et nous prolongeons autant que possible ce dernier repas en compagnie de nos nouveaux amis.

Nos adieux à nos guides tibétains
Nous faisons ensuite la file aux douanes chinoises. Pendant ce temps nos chauffeurs traversent les douanes avec nos bagages et nous attendent pour nous reconduire au pont de l'Amitié qui se trouve à l'extrémité des 8 kilomètres de "No Man's Land" qui séparent les deux pays.

Nous leur faisons nos adieux, prenons des photos et partons en toute hâte, pressés par les badauds qui veulent transporter nos sacs pour se faire un peu d'argent. Il est vrai que c'est bien pratique car nous sommes très chargés et le poids est lourd.

Dans les rues de Zhangmu
Nous arrivons aux douanes népalaises situées de l'autre côté du pont, remplissons les formulaires d'usage, faisons vérifier nos passeports et ensuite marchons le long de la rue pour rejoindre notre autobus qui nous attend 300 mètres plus loin. Ce périple nous a pris 2 heures et nous reculons l'heure de 2 heures 15 minutes.
La température est maintenant beaucoup plus chaude; nous enlevons chandails et manteaux.  Les villages que nous traversons sont pauvres, les maisons tout en tôle et les toits retenus par des pierres plates.  Les autobus sont bondés de népalais autant à l'intérieur que sur le toit.

La pauvreté des gens contraste avec la végétation luxuriante et les champs de riz et de blé en étages qui décorent le paysage.  Cependant les vêtements des femmes sont élégants, à la mode indienne, à l'opposé des vêtements enveloppants et chauds des tibétaines des montagnes.

La route à flanc de montagnes longe la rivière Bhote Kosi et descend graduellement vers la vallée.  À plusieurs reprises, notre autobus est arrêté par des groupes de soldats armés qui sont à la recherche de terroristes maoïstes.  Par chance, ils laissent passer rapidement les autobus de touristes.

Nous faisons un arrêt à un pont suspendu qui traverse la rivière et où se pratique le "bungee jumping".  Pauline, Joël et moi nous aventurons sur l'autre rive et découvrons un magnifique "resort" constitué de jolies tentes et de chalets et situé dans une forêt tropicale où le chant harmonieux des oiseaux résonne à nos oreilles.  Nous aurions bien aimé y demeurer une journée pour nous reposer de la rigueur climatique du Tibet et descendre la rivière en rafting mais, malheureusement, ce n'était pas prévu à l'horaire du guide.

Des kayakistes au Némal
Dans un petit village où nous nous arrêtons pour acheter de l'eau, Joël se fait un nouvel ami. Un jeune garçon nous demande un crayon et Joël le lui remet ainsi qu'une caricature de lui. C'est avec beaucoup de fierté que le petit garçon met dans sa poche le crayon et le dessin.

Nous nous arrêtons pique-niquer sur le bord de la rivière et regardons évoluer avec envie les kayakistes et les amateurs de rafting. Pendant ce temps, notre ami Guy sommeille près de l'autobus et se remet des malaises qui l'ont assailli un peu plus tôt.

Joël offre un cadeau à un jeune népalais
François, Richard, Joël, Nicole Morin (la facteure aux 28 paires de bas) et moi décidons de terminer le voyage sur le toit de l'autobus, assis sur les barres de métal.  La vue des montagnes en culture et des maisons nichées sur différents niveaux est époustouflante.   Nous saluons au passage les paysans et les passagers sur les toits des autobus et tentons de cueillir les bananes dans les bananiers à portée de main.  Malheureusement la fraîcheur de la fin de l'après-midi nous contraint à retourner à l'intérieur de l'autobus quelques kilomètres avant notre arrivée à Bhaktapur.

Les braves ont une excellente vue sur les montagnes

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